La solidarité au-delà des murs des prisons !
A la maison d’arrêt de la Butte comme partout, des colis de produits de divers sont adressés aux prisonniers. Il faut savoir que tout ce qui s’achète en taule (produits de nécessité) est deux à trois fois plus cher que dehors. Lorsque les personnes solidaires se font prendre par les flics, elles prennent cher. C’est ce qui est arrivé à deux jeunes le 11 octobre en début de soirée, pris en flag’ pour avoir balancé à leur pote un colis par-dessus les murs, Le 16 août dernier, un des deux, majeur, a écopé de 7 mois ferme, même s’ils pourront être aménagés. Dedans comme dehors, solidarité face à cette société carcérale !
Feu de cellule à la prison….
Mardi 4 août, un prisonnier a foutu le feu au matelas de sa cellule. Les pompiers sont rapidement intervenus, ce qui a limité les dégâts. Saluons le désir de liberté de ce prisonnier qui a tenté de saccager sa cage… Feu à toutes les prisons !
Et au commissariat de la gare d’eau !
Dimanche 30 août en début de soirée, un homme qui était séquestré par les flics a mis le feu au matelas d’une cellule de dégrisement. De nombreux pompiers se sont dépêchés d’intervenir pour venir à bout de l’incendie et préserver ce bâtiment de l’oppression. Néanmoins, les flammes ont nécessité l’évacuation de toutes les personnes en garde-à-vue… et occasionné quelques dégâts matériels dans cette geôle du comico !
Thise : nique le maire et ses sbires !
Mercredi 5 août en milieu de matinée, des gens du voyage décident d’occuper l’aérodrome de Thise, car l’air d’accueil comme souvent est trop petite, pas adaptée au nombre des personnes et dangereuse pour les enfants. Le maire UMP de Thise, Alain Loriguet, alors en pleine réunion, s’est empressé de venir sur place avec l’aide d’un conseiller municipal et d’un agent de la mairie pour leur interdire l’accès. Ils se font copieusement insulter et bousculer dès leur arrivée. Le maire se fait même arracher sa chemise. Le soir même, citoyens et élus PS et UMP organisent une marche qui prend très vite une tournure raciste de par la banderole de tête (« invasions de gens du voyage, ça suffit ! »). Parmi les politicards locaux présents, on retrouve entre autre Jacques Grosperrin (qui, pour rappel, a pignon sur la rue Bersot au n°34) et d’autres du PS (on peut aller leur rendre visite rues Mégevand/d’Orme de Chamars pour la mairie et Avenue de la gare d’Eau pour leur local).
Contre les frontières, leurs flics et leurs prisons
Courant juillet étaient lisibles sur les murs de Besançon quelques slogans contre les frontières en solidarité avec les migrants du style « Migrants welcome », « détruisons les frontières », « non à l’Europe forteresse », « no border no nation, stop deportation », mais aussi contre la police comme « Un flic une balle », « Policiers surarmés, profites-en pour t’suicider », « FCK CPS ». Début août, le siège du PS a eu sa façade recouverte des tags « expulseurs » et « no border » en réponse aux opérations répressives des autorités à l’encontre des groupes de migrants à Paris, à Calais, comme à la frontière franco-italienne entre Menton et Vintimille.