Against this world of slaves and misery … Let’s plunge into the path of revolt!

Besançon: Against this world of slaves and misery … Let’s plunge into the path of revolt!

In the face of our passivity and our resignation, the State is concocting ever more disgusting and humiliating projects. The dream of the rich and those who aspire to a world of wealth and exploitation is to see us slave away for their profits without flinching, we who are forced to accept any job to survive. Working hand in hand with the bosses, the State wants to make this “life” ever more unbearable for us.

The various laws that power seeks to make us swallow aim to alienate us even more and force us to accept the foundation of their rotten society based on exploitation and war of all against all: between those who work and those who don’t; the poor unemployed and those without papers fleeing wars and poverty, freeing themselves from ultra-secure borders and opposing the  State guard dogs. All these divisions between exploited, a mere reflection of this competitive prison world that power works for every day, are all barriers to break down.

Faced with the daily humiliation and misery of this system, some absorb piles of drugs, legal or illegal, commit suicide to escape the conditions of submission and oppression in which the dominant hold us. Although the vast majority comply with this filthy existence licking the ass of the owners or imbibing their values ​​(snitching, money, property, racism, etc …), others rebel individually or as a few, by attacking and destroying part of what constitutes the wealth of the exploiters.

Will we continue to bow down, follow like sheep the slightest whistle of the unions, first partners (collaborators!) of the State, always negotiating what sauce we will be served up? Marching every now and again behind reformist banners and slogans, along a route completely mapped out by the cops ???

There’s no way to stay in place, from home to the grind, tram stations to supermarkets and shopping malls, all in the middle of a barrack-style urbanism under the eyes of cops paid to control us and blight our existence. Let’s stop suffering the daily tram-tram. Let’s block everything.

If we go out into the streets it won’t be just to oppose a law that consolidates the chains that link the exploited and oppressed to the bosses and masters of this world. At a time when power is filling the entire territory with its ever more heavily armed uniforms, now is the time to take to the streets to refuse to be reduced to the state of slaves.

It’s no use brooding and bitching, either in our own areas or on social networks. It’s time to act, organize ourselves, always bearing in mind that to do the most harm to the enemy, it is necessary to remain unpredictable, spontaneous and uncontrollable.

Let’s renew the old revolutionary practices that we have abandoned for too long: the wildcat strike, the blockade, sabotage, and maybe more …

No compromise with those who make war on us!

[Poster flyposted in Besançon on the sidelines of the mobilization against the “labour law” of March 9, taken by Indy Nantes.]

Translated by Act for freedom now

Besançon: Aktive Solidarität mit den Sans-Papiers

Am Dienstag, dem 15. März, wurde auf die Räumlichkeiten des ‘republikanischen’ Senators von Besançon Jacques Grosperrin gezielt: Klebstoff wurde in das Schloss eingeführt und die Glasfassade mit Sprüchen bedeckt, darunter einer mit schwarzer Farbe: „Solidarité migrants“. Die bougeoisen Lumpen berichten in den Medien, als würden sie das nicht verstehen. Ist es wirklich notwendig zu erinnern, dass die Politik der Vertreibung und des Ausschlusses von Migranten in Calais von der republikanischen Stadtverwaltung unter Natacha Bouchart angeführt wird? In der Peripherie von Calais wurde vor kurzem ein Mega-Camp aus Containern errichtet, um mehr als 1500 Migranten zu kontrollieren und einzusperren. Diese Partei ist, wie alle anderen auch, ein Räderwerk in der Vertreibungsmaschine. Und welche Farbe die regierende Partei auch immer haben wird, es sind ihre Gesetze und alles, was sie beschützen, das ohnehin angegriffen wird. Also, ist es immer noch nicht klar?

Übersetzung: Aus dem Herzen der Festung

Deux jolis mois contre le travail et son monde !

La journée du 9 mars a été le point de départ d’un mouvement de révolte contre la « loi travail », qui constitue une des nombreuses mesures offensives du capital et l’État à notre encontre. On ne détaillera pas le contenu de cette “loi travail”, ce qui en général est l’apanage des politiciens. C’est lorsque certains se penchent sur les points de cette loi qu’il faut commencer à se méfier. Nous n’avons pas besoin de détailler le contenu de cette loi de la domination pour renforcer la mainmise du capital sur nos vies, pour nous mener au turbin encadrés par toujours plus d’uniformes et de caméras, pour nous livrer toujours plus à la merci des patrons. Quoi qu’il en soit, la révolte contre cette société n’attend aucune loi spécifique. C’est seulement l’occasion de se soulever ensemble contre l’État et ce monde de fric qui contrôlent nos vies, les militarisent, nous enferment, exploitent et éliminent celles et ceux qui refusent de prendre part au désastre du capitalisme.

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Face aux rac(ial)istes et aux cul-bénis d’extrême gauche, solidarité !

Sur un air de contre-révolution…

Depuis plusieurs mois et notamment les attentats de quelques fanatiques religieux du 13 novembre 2015, la bibliothèque anarchiste ‘La Discordia’, située dans le 19ème arrondissement de Paris, est prise pour cible en raison de la teneur des discussions qu’elle organise régulièrement (contre la religion dans son ensemble, y compris l’islam). Par ailleurs, les compagnons qui tiennent le local s’efforcent de porter des voix discordantes contre la nouvelle mode racialiste qui bouffe peu à peu le milieu d’extrême-gauche et libertaire en France. Sous prétexte de lutter contre le racisme visant les personnes assimilées comme musulmans, des militants théo-compatibles s’organisent entre autre aux côtés d’associations et organisations musulmanes réactionnaires (antisémites, homophobes…) pour dénoncer « l’état d’urgence ». Il existe pourtant une confusion volontaire de leur part : entre le racisme visant les individus présentés comme « musulmans » et la critique de l’ordre moral religieux d’où qu’il vienne. Ces mêmes personnes qui dénoncent ce qu’ils appellent « l’islamophobie » omettent le fait d’évoquer les persécutions et les lapidations visant les athéistes et/ou révolutionnaires dans les États où l’islam est « religion officielle », coupables aux yeux de l’ordre moral de « blasphème ». C’est bien le terme «d’ islamophobie », si chère à ces militants, que ces pouvoirs religieux emploient lorsqu’ils justifient la répression contre ces mêmes blasphémateurs. Rappelons une fois pour toute que prêtres, rabbins, imams et ayatollahs sont également les premiers à défendre l’enfer sur Terre, à maintenir toute sorte d’oppression (patriarcale, misogyne, homophobe, transphobe…) et casser toute subversion contre l’ordre établi (les émeutes de 2005 en France et les révoltes au Maghreb et en Égypte en sont des exemples frappants).

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Un affront à leur nouveau temple de consommation

Lundi 15 février 2016 en plein après-midi, des jeunes à l’énergie débordante, flânent dans le tout nouveau centre commercial du centre-ville de Besançon, baptisé les « Passages Pasteur ». Leur présence dérange, paraît-il… D’abord, celle des consommateurs. Mais ces mauvais sujets sont suspects dès le départ, car ils ne consomment pas. Cela constitue un crime vis-à-vis des entreprises (la principale étant le constructeur de taules ‘Eiffage’) et de la mairie qui ont passé de nombreuses années à l’ériger. Ils estiment certainement que le temps est enfin arriver pour en tirer de juteux profits. Comprenez que si les responsables de la gestion de ce centre, la société « Klépierre » en tête et la municipalité, s’évertuent régulièrement à communiquer à la presse les chiffres de fréquentation et de consommation dans cet espace futuriste hyper-connecté, il est évident que ceci est lié au fait que le succès attendu n’est pas au rendez-vous. Ces promoteurs et gestionnaires ont misé gros sur cette énorme édifice et peinent à refourguer leurs cellules commerciales plus de 6 mois après son inauguration.

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Détours – Quelques réflexions au sujet de l’urbanisme, qu’il soit de Besançon ou d’ailleurs…

Les différents projets urbanistes entrepris ces dernières années à Besançon (tramway, passages Pasteur, réaménagement de la ligne de bus n°3, etc.) répondent à une logique économique qui n’est plus à démontrer. La mairie tente de faire des habitant.es des consommateurs.trices passifs.ives et des travailleurs.euses de plus en plus rentables et efficient.e.s.

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Bien Urbain : Un Bouffon Utile de l’embourgeoisement des quartiers !

Ayant pour mission officielle d’embellir l’espace urbain, un des multiples projets de l’association ‘Juste Ici’, sert avant tout à attirer une population de bobos, de consommateurs d’art, de touristes dans des recoins de la ville où proprios, constructeurs et promoteurs immobiliers voient une occasion idéale pour spéculer et se faire du fric.

Ce n’est pas un hasard si ce projet est gavé de subventions par de multiples institutions : en cinq ans, la somme qui lui est versée est passée de 40.000 à 140.000 euros (dont 40.000 de la Mairie, le reste étant assumé par la DRAC, la Région, le département, la CAGB et l’Université), ce qui n’empêche pas leurs organisateurs de s’enrichir sur le dos de jeunes qu’ils recrutent en « service civique ».

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