Besançon: une ville sous occupation policière et militaire

Des compagnies de CRS sont régulièrement appelées par la municipalité PS pour venir renforcer les patrouilles de flics déjà bien nombreuses : notamment à l’approche des fêtes commerciales de fin d’année; en période de braquages pour sécuriser les commerces; lorsque le pouvoir doit mater une révolte mais aussi quand un fait divers est mis sur le devant de la scène médiatique locale, à l’approche des vacances ou lorsque les élections approchent… tous les moyens sont bons pour “justifier” le maintien de la population sous contrôle.

Le maire Jean-Louis Fousseret a annoncé mi-janvier 2015 l’embauche de 26 policiers municipaux d’ici 2017: à l’heure actuelle, la police municipale compte 64 agents dont 52 gardiens et gradés, 9 agents ASVP ou agents de surveillance de la voie publique et 3 opérateurs de vidéosurveillance.
Six policiers municipaux et quatre ASVP seront recrutés en 2015, les seize autres le seront au fil du mandat en cours. Neuf flics (au lieu des trois actuels) surveilleront bientôt le CSU (voir ci-dessous) afin que celui-ci soit “en pleine application 7 jours sur 7”, des patrouilles de flics circuleront dans les bus et les trams. Elles “seront beaucoup plus sensibilisées à la question de la sécurité des commerces et entreprises. Les secteurs d’intervention des policiers en VTT seront étendus à l’ensemble de la Boucle et de Battant.”

Depuis les attentats de Paris en janvier dernier, l’Etat a déployé plus de 10.000 militaires partout sur le territoire. Ils patrouillent toujours à proximité des lieux de culte, dans les gares, devant les bâtiments publics et quartiers d’affaires…

L’arsenal répressif de l’Etat s’agrandit et celui-ci se dote de moyens toujours plus importants: les mesures « anti-terroristes » ont permis à l’Etat de quadriller le territoire d’uniformes en tout genre. L’Etat mène une guerre à l’intérieur de ses frontières, contre quiconque ne se résignant pas à accepter ce monde se retrouve dans le viseur de l’Etat et de ses sbires.