La journée du 9 mars a été le point de départ d’un mouvement de révolte contre la « loi travail », qui constitue une des nombreuses mesures offensives du capital et l’État à notre encontre. On ne détaillera pas le contenu de cette “loi travail”, ce qui en général est l’apanage des politiciens. C’est lorsque certains se penchent sur les points de cette loi qu’il faut commencer à se méfier. Nous n’avons pas besoin de détailler le contenu de cette loi de la domination pour renforcer la mainmise du capital sur nos vies, pour nous mener au turbin encadrés par toujours plus d’uniformes et de caméras, pour nous livrer toujours plus à la merci des patrons. Quoi qu’il en soit, la révolte contre cette société n’attend aucune loi spécifique. C’est seulement l’occasion de se soulever ensemble contre l’État et ce monde de fric qui contrôlent nos vies, les militarisent, nous enferment, exploitent et éliminent celles et ceux qui refusent de prendre part au désastre du capitalisme.
Archives de l’auteur : Journalseditions
A l’assaut du vieux monde… (Brèves n°7 / Mars-Avril 2016)
Une petite liste d’attaques destructrices contre tout ce qui nous aliène et nous opprime, à Besançon et dans ses environs:
Face aux rac(ial)istes et aux cul-bénis d’extrême gauche, solidarité !
Sur un air de contre-révolution…
Depuis plusieurs mois et notamment les attentats de quelques fanatiques religieux du 13 novembre 2015, la bibliothèque anarchiste ‘La Discordia’, située dans le 19ème arrondissement de Paris, est prise pour cible en raison de la teneur des discussions qu’elle organise régulièrement (contre la religion dans son ensemble, y compris l’islam). Par ailleurs, les compagnons qui tiennent le local s’efforcent de porter des voix discordantes contre la nouvelle mode racialiste qui bouffe peu à peu le milieu d’extrême-gauche et libertaire en France. Sous prétexte de lutter contre le racisme visant les personnes assimilées comme musulmans, des militants théo-compatibles s’organisent entre autre aux côtés d’associations et organisations musulmanes réactionnaires (antisémites, homophobes…) pour dénoncer « l’état d’urgence ». Il existe pourtant une confusion volontaire de leur part : entre le racisme visant les individus présentés comme « musulmans » et la critique de l’ordre moral religieux d’où qu’il vienne. Ces mêmes personnes qui dénoncent ce qu’ils appellent « l’islamophobie » omettent le fait d’évoquer les persécutions et les lapidations visant les athéistes et/ou révolutionnaires dans les États où l’islam est « religion officielle », coupables aux yeux de l’ordre moral de « blasphème ». C’est bien le terme «d’ islamophobie », si chère à ces militants, que ces pouvoirs religieux emploient lorsqu’ils justifient la répression contre ces mêmes blasphémateurs. Rappelons une fois pour toute que prêtres, rabbins, imams et ayatollahs sont également les premiers à défendre l’enfer sur Terre, à maintenir toute sorte d’oppression (patriarcale, misogyne, homophobe, transphobe…) et casser toute subversion contre l’ordre établi (les émeutes de 2005 en France et les révoltes au Maghreb et en Égypte en sont des exemples frappants).
Un affront à leur nouveau temple de consommation
Lundi 15 février 2016 en plein après-midi, des jeunes à l’énergie débordante, flânent dans le tout nouveau centre commercial du centre-ville de Besançon, baptisé les « Passages Pasteur ». Leur présence dérange, paraît-il… D’abord, celle des consommateurs. Mais ces mauvais sujets sont suspects dès le départ, car ils ne consomment pas. Cela constitue un crime vis-à-vis des entreprises (la principale étant le constructeur de taules ‘Eiffage’) et de la mairie qui ont passé de nombreuses années à l’ériger. Ils estiment certainement que le temps est enfin arriver pour en tirer de juteux profits. Comprenez que si les responsables de la gestion de ce centre, la société « Klépierre » en tête et la municipalité, s’évertuent régulièrement à communiquer à la presse les chiffres de fréquentation et de consommation dans cet espace futuriste hyper-connecté, il est évident que ceci est lié au fait que le succès attendu n’est pas au rendez-vous. Ces promoteurs et gestionnaires ont misé gros sur cette énorme édifice et peinent à refourguer leurs cellules commerciales plus de 6 mois après son inauguration.
Détours – Quelques réflexions au sujet de l’urbanisme, qu’il soit de Besançon ou d’ailleurs…
Les différents projets urbanistes entrepris ces dernières années à Besançon (tramway, passages Pasteur, réaménagement de la ligne de bus n°3, etc.) répondent à une logique économique qui n’est plus à démontrer. La mairie tente de faire des habitant.es des consommateurs.trices passifs.ives et des travailleurs.euses de plus en plus rentables et efficient.e.s.
Bien Urbain : Un Bouffon Utile de l’embourgeoisement des quartiers !
Ayant pour mission officielle d’embellir l’espace urbain, un des multiples projets de l’association ‘Juste Ici’, sert avant tout à attirer une population de bobos, de consommateurs d’art, de touristes dans des recoins de la ville où proprios, constructeurs et promoteurs immobiliers voient une occasion idéale pour spéculer et se faire du fric.
Ce n’est pas un hasard si ce projet est gavé de subventions par de multiples institutions : en cinq ans, la somme qui lui est versée est passée de 40.000 à 140.000 euros (dont 40.000 de la Mairie, le reste étant assumé par la DRAC, la Région, le département, la CAGB et l’Université), ce qui n’empêche pas leurs organisateurs de s’enrichir sur le dos de jeunes qu’ils recrutent en « service civique ».
Quelques textes d’agitation contre le travail :
Voici quelques tracts et affiches distribués et collées dans plusieurs villes à l’occasion des manifs contre la loi « travail ».
In Calais führt der Staat und seine Diener einen erbitterten Krieg gegen die Migranten
In der Hoffnung auf ein besseres Leben schwärmen Migranten von allen Richtungen in Massen nach England. Doch die Staaten stellen immer mehr Stacheldrahte und Schranken auf, um sie daran zu hindern und um sie immer weiter zurückzudrängen. Gerade hat die Herrschaft ein Maxi-Camp aus Containern (mit einem biometrischen Erkennungssystem) in Calais eröffnet, was ihr erlaubt, zusätzlich 1500 Migranten einzusperren.
Die Kollaborateure dieses neuen Lagers, die sich die 18 Millionen des Kuchens aufteilen, sind zahlreich: Der Verein „La Vie Active“ (4, Rue Beffara – 62 000 Arras), Verwalter des Lagers; „Logistic Solution“ (Launay des Moulins / 35390 Grand-Fougeray), liefern die Container; „Groupe CW“ (Clôtures Michel Willoquaux, 7/21 Route Nationale – 59152, Tressin), zäunen das Camp ein; „ATMG“ (Rue Roger Salengro / Route De Oignies Espace Tertiaire Bata / 62710 Courrières); „Biro Sécurité“ (251 Avenue Antoine de Saint-Exupéry, 62100 Calais), stellen das biometrische Dispositiv des Camps, überwachen das Auffanglager Jules-Ferry und die Umgebung seit März 2015 (30 Sicherheitsbeamte und Hundeführer aufgestellt); SOGEA, Tochtergesellschaft von VINCI, verantwortlich für das Betonnieren des Gebiets.
Einige führten in der Nacht vom Samstag, 16. Januar einen Angriff auf diese Baustelle aus.Zwei Maschinen des Unternehmens „SOGEA“ gingen in Flammen auf während Tags gegen Grenzen, „Das ist ein Gefängnis“ und andere gegen die brittische Regierung ein paar Container schmückten.
Der Bau dieses Lagers bezweckt, die Sans-Papiers an einen festen Ort zusammenzubringen. Jeden Tag versuchen die Migranten, sich von den Grenzen mit allen Mitteln zu befreien, indem sie die Umfahrungen und Strassen in Richtung Ärmelkanal stürmen. Ihre Versuche werden regelmässig vom energischen Einsatz der Bullen vereitelt. Als Antwort blockieren die Migranten die Strassen, greifen die Grenzbeamten an und behindern den Warenfluss zwischen Frankreich und England. Die Präsenz von armen Immigranten in den Strassen von Calais ist, speziell für diese kleine, bourgeoise Welt, der sich so viele Bürger unterstellen, kein verkaufsfördernder und anziehender Faktor für Touristen, Investoren und andere Privatiers. Folglich sind sie empört und gehen auf die Strasse, wie am 24. Januar, als Bullengewerkschaften, Industrielle und Syndikalisten der CGT Seite an Seite zum Hafen von Calais marschierten, um die Ordnung wiederherzustellen und die Wirtschaft wieder zu beleben. Dies am Tag nach einer „No Border“-Demo, bei der Migranten und Unterstützer sich Zutritt zu einer Fähre nach England verschafften und diese für mehrere Stunden blockierten. Gleichzeitig erhalten die Bullen Unterstützung bei ihrer dreckigen Arbeit von faschistischen und rassistischen Milizen (wie die Kollektive „Calaisiens en colère“ und „Sauvons Calais), die auf die Migranten einprügeln und der Polizei bei ihrer Menschenjagd präzise Auskünfte liefern.
Faschisten, Geschäftsmänner und Bürger befinden sich faktisch auf der gleichen Seite der Barrikade, auch wenn ihre Interessen und Mittel voneinader abweichen. Es liegt an uns, unsere Aktionen und Revolten gegen die unzähligen Verantwortlichen dieses gegen Migranten geführten Kriegs auszuweiten!
Sabotieren wir die Grenzen!
übersetzung: Aus dem Herzen der Festung
Besançon: Zum Sturm auf die alte Welt (Ausgabe 6)
Besançon: Verwüstung des Geschäftszentrums von „la City“…
In der Nacht vom 14. auf den 15. Dezember 2015 haben sich genervte Personen Zugang zu den Räumlichkeiten von „la City“ verschafft. Einmal im Inneren begannen sie, mehrere Büros (darunter ein Büro eines Notariats und des regionalen Komitees für Tourismus) zu verwüsten. Aber bestimmt waren es die Büros von „Grand Besançon“ – bei der der Bürgermeister der Stadt ebenfalls Präsident ist – die den Wütenden am meisten Freude bereiteten: Computerbildschirme und Kopiergeräte kaputt geschlagen, Schränke umgeworfen, Beschimpfungen an die Wände geschrieben, Abfalleimer und Flüssigkeiten fast überall umgestossen. „Grand Besançon“ ist für die alljährlichen Fahrpreiserhöhungen verantwortlich und wirkt auch bei Abschiebungen von Romas und Reisenden und der allgemeinen Verwaltung unserer Leben mit.
Belfort: Es riecht abgebrannt neben der SNCF…
In der Nacht vom 09. auf den 10. Februar 2016 wurde ein Fahrzeug der Eisenbahngesellschaft SNCF in Danjoutin (nahe Belfort) in Brand gesteckt. Bereits zehn Tage vorher ging am gleichen Ort ein Auto des Unternehmens in Flammen auf.
Für diesen Kollaborateur, der unaufhörlich seine Jagd auf Arme und Unerwünschte perfektioniert, indem er sich immer weitere menschliche und technologische Mittel beschafft, um gegen den Betrug, die Migranten, etc… zu kämpfen, kommt diese Tat wohlverdient.
[Traduit par Aus dem Herzen der Festung]